Contamination dans les transports et lieux communs

Contamination dans les transports et lieux communs

CONTAMINATION DES TRANSPORTS ET LIEUX COMMUNS :

DANS LES TRAINS, BUS ET METRO :

La transmission du Coronavirus s’effectue d’une personne contaminée à une autre via les gouttelettes de salive, ou par le biais d’objets infectés. Deux modes de contamination auxquels il est notamment possible d’être confronté dans les lieux publics tels que les transports en commun.

Pour limiter les risques de contagion, le nettoyage des transports en commun a été renforcé. C’est notamment le cas à la SNCF, où de nouvelles directives ont été mises en place.

Le plus important : désinfecter et bien insister sur les parties qui sont en contact avec les mains des clients, notamment les supports, les poignées ou encore les boutons.

Si un cas de coronavirus est détecté à bord du train, les rames sont entièrement désinfectées.

Dans les BUS et METRO, le premier facteur de propagation reste la promiscuité et il a été démontré que le risque d'infection au jour le jour se fait par les mains qui, après avoir touché une surface infectée, sont portées aux "portes d'entrée" du corps humain (nez, bouche, yeux).

Aux voyageurs qui se penseraient malades, le conseil est d'éviter de prendre les transports ou, s'ils n'ont pas le choix, d'appliquer les règles de base pour éviter que ne se propage leur maladie (éternuer dans le creux de son coude, se laver les mains et porter un masque).

Les agents de nettoyage doivent renforcer au maximum la propreté dans l’ensemble des espaces dans le respect des consignes données par l’Etat et par les organismes de santé. L’accent est particulièrement mis sur les surfaces avec lesquelles les usagers sont en contact permanent comme les appareils distributeurs, les barres de maintien, les mains courantes, les plans de lignes ... etc …

L’expérience semblerait montrer que les risques de transmission des maladies diminuent si chaque voyageur a une place assise….

DANS LES AVIONS :

Dans le transport aérien, le risque de contamination dépend essentiellement du système de ventilation. Or dans la majorité des avions de ligne, la ventilation se fait par deux moyens. Premièrement, 50% de l'air est remplacé de manière périodique par de l'air venant de l'extérieur et passant par les réacteurs de l'avion, donc chauffé à des températures extrêmes, ce qui tue normalement les rares pathogènes existant dans le milieu déjà quasi stérile qu'est la haute altitude.

L'autre moitié de l'air est recyclée entre 15 à 30 fois par heure par des filtres à particules hautement efficients. Ces filtres arrivent à capturer près de 99,9% des microbes aériens et l’on peut dire que l'air des avions répondrait donc normalement aux normes retrouvées dans les hôpitaux. Enfin, la ventilation se fait non pas de gauche à droite mais de bas en haut, l'air est aspiré au sol pour être réinjecté depuis le plafond, ce qui diminue encore le risque d'une contamination horizontale. 

Si le risque demeure évidemment présent, on peut penser qu’il reste confiné à une zone d'un mètre autour d'un passager infecté au-delà de laquelle une infection directe est très peu probable. Les endroits où l'on a le plus de chance de se faire contaminer sont deux sièges sur le côté ainsi qu'une rangée devant ou derrière la personne infectieuse.

Il ne faut pas sous-estimer néanmoins le risque de transmission indirecte liée aux sécrétions mais il est facile d'éviter ce facteur si l'équipage et les passagers se lavent les mains régulièrement et évitent de se toucher le visage (nez, yeux, bouche). En plus de cette hygiène de base, il semble judicieux d'allumer sa ventilation (au-dessus) si l'on se sait malade, cela réduira la circulation des germes pour les autres passagers. Et évidemment de se couvrir correctement la bouche lorsque l'on éternue… 

SUR SON LIEU DE TRAVAIL :

Le risque infectieux peut être particulièrement élevé dans les milieux confinés de travail : dans le cas d’une épidémie ou d’une pandémie, une maladie grave facilement transmissible peut entraîner des complications de santé chez un grand nombre de travailleurs et peut générer un absentéisme très important, nuisant aussi sérieusement à la vie économique de l’entreprise.
Le respect de strictes règles d’hygiène, de protection individuelle et une organisation du travail adaptée permet de limiter le risque épidémique ou pandémique au sein de l’entreprise.

Dans le cas du milieu de travail, selon la nature des activités professionnelles et des comportements d’hygiène, les travailleurs peuvent être exposés aux agents biologiques par plusieurs voies d'accès :
 

  • Inhalation par voie respiratoire jusqu’aux alvéoles pulmonaires,
  • Contact cutané avec des objets contaminés et ingestion par voie orale et déglutition de particules infectées.

Avec des sources de souillure biologique multiples, les conditions de travail dans les locaux industriels, commerciaux et tertiaires plus ou moins confinés et à plus ou moins grande fréquentation, les moyens de transport, les chantiers, les établissements scolaires, hospitaliers, culturels, administratifs ou de divertissement, les bâtiments publics …, sont particulièrement propices aux contaminations du personnel en cas d’épidémie ou de pandémie.


Les entreprises doivent ainsi prendre des mesures de prévention pour éviter la contamination de leurs collaborateurs non seulement parce que l'employeur a une obligation de sécurité vis-à-vis de ses salariés, mais aussi pour permettre de poursuivre leurs activités normales en limitant le nombre de personnes tombant malades du fait en particulier du renforcement des mesures d’hygiène face aux menaces de la pandémie, y compris en cas de fonctionnement en mode dégradé.